L'enfant Jésus avait les Rois Mages pour animer un peu sa première teuf. Ce n'est pas Joseph et son maigre salaire de charpentier, qui pouvait prétendre fournir tous les convives, ou cette sainte nitouche de Marie qui aurait penser à inviter la veuve Cliquot ou le père picon. Et bien ce blog à son Roi Mage, BEN HORN the Great ! Trêve de blasphèmes et d'égocentrisme, voici un p'tit cadeau de Noël tout droit descendu du ciel de l'internet. Husalah (Mob Figaz) qui chante sur une nouvelle prod réussie de Traxamillion. The Jacka sur une prod de Madlib (j'en rêvais, ils l'ont fait !) Chip Tha Ripper, la nouvelle sensation fraîcheur venue de Cleveland L'association de trois 'retardés' pour un hymne dont je vous laisse apprécier toute la saveur (I'm A Modern Day Stoner !!!) EnnnnnnnnnnnJOI !!!!!!!!!!!!!!!
Un peu fastidieux cette entreprise de rassembler les objets musicaux qui ont secoué, rythmé et habillé mon année 2009. Au moins ça m'a permis de me rendre compte qu'il y a une foultitude de morceaux et d'albums qui ont accaparé mon attention. Bref, je suis encore trop avachi à cause de la soirée d'hier pour m'étendre lors de brillantes élucubrations sur la valeur des morceaux ci-dessous. Qqs liens bien placés et de jolis images devraient amplement suffire.
JOKERS OF THE SCENE - Baggy Bottom Boys (JOTS rmx)(Fool's Gold) Je mets ce titre également pour évoquer la remuante soirée FOOL'S GOLD au Nouveau Casino, très bon souvenir personnel concenant 2009. http://www.zshare.net/audio/70294322548faead/
Remix "radical" comme j'ai pu le lire du classique de chic. Mark E est la tête de proue d'un courant de la house qui ralentit drastiquement le tempo. Sans en perdre le côté dancefloor. Ce qui n'est pas sans rappeler la cosmic disco de Daniele Baldelli au début des années 80.
Couv du mag Complex (Marc Ecko) 'célébrant' la collab' Kaws x The Clipse et qui promettait mieux concernant l'artwork de la pochette de l'album.
Chopé en exclusivité chez Gibert Joseph (c'était le cas la semaine dernière), le troisième classique (enfin bientôt) de Pusha T et Malice avec des beats quasi-entièrement produits par The Neptunes (pourtant le nom de Chad Hugo n'apparaît nulle part), mais également DJ Khalil et Sean C & LV. Je l'ai donc encore peu écouté, cependant comme pour les deux précédents, cet album capte l'attention immédiatement, pendant que tes doigts ou tes pieds ou ta tête kickent sur la mesure. Pouvoir d'attraction dément, avec un côté mainstream plus affirmé.
Clipse est vraiment le genre de groupe qui te pousse à aller chercher le sens de leurs lyrics, même si sans, ça le fait tout autant. Je t'avais déjà envoyé la vidéo du cheesy-smart "I'm Good", je la remets, mais avec une version qui voit Rick Ross venir se la péter de toutes les couleurs dans le club. Je rajoute l'autre single "Popular Demand (Popeyes)" ft/ Cam'Ron (autre très bonne asso de malfaiteurs que ce featuring) & Pharrell, ainsi que "Showing Out" ft/ Yo Gotti, que je kiffe bien bien bien. CLIPSE "Til Casket Drops" (Sony)
Je suis loin d'avoir écouté l'intégralité de la production rap de 2009, j'aurais risqué de graves troubles digestifs et de m'obstruer les conduits auditifs avec de l'authentique merde, mais celui là annihile quasiment tout le reste et fait perdurer l'espoir que la diarrhée rapologique peut être un jour endiguer par un imodium suffisament colossal. J'en profite pour joindre à nouveau le single "Glamorous Lifestyle" produit par le doué Traxamillion, avec Andre Nickatina. Et ouais cette fois-ci avec un clip, et puis je rajoute qqs douceurs aussi. Un classique j'vous dis, boudiou !
En annexe 2008, je place dans ce best ouf 2009 l'album "Gas Nation" (toutes ces histoires de 'gas' c'est étrange ma bonne dame) du new comer J Stalin (pas de featurings de H Hiltlah ou de Mao Murda Tse-Tung sur le skeud, c bien dommage) sorti donc un an plutôt, mais que je n'ai découvert qu'en cette fin d'année. Malgré ses joues qui donnent envie de les claquer comme des fesses, le p'tit gars sait se poser sur de bonnes prods et ça lui permet de pondre un consistant 1er album fort distrayant en accompagnement d'une partie de pêche, même si qqs mièvreries r&b font fuir la poiscaille sur la fin.
J STALIN "Gas Nation" (LiveWire/Town Thizzness/SMC Rcdings)
"Cocaine Cowboys" (prod by DJ FRESH)
"I Say" ft/ SHADY NATE (prod par ARISTOTLE THE GREAT)
Fun, Frais, Fatigue, Flatulence... Voici qqs mots qui me viennent à l'esprit à propos de ce périple à Rennes. Ce fut (par moments) une doucereuse errance musicale. Ravi de vous avoir tous vus en forme (hum !) là-bas.
Peu d'infos sur Alexis Weak, si ce n'est qu'il est suédois, et que ça explique en partie pourquoi il s'exprime dans cet étonnant dialecte rarement entendu par chez nous. Tekilatex posait sur cette même instru pour sa mixtape déjà classique (Mes Pelures...), pour un des nbx sommets de ce bel ouvrage. Il a même été plus loin en rappant avec Alexis sur un titre dédié au Club, comme c'est étonnant.
A mon avis, il était temps, avant la fin de cette année j'entends, de publier un post concernant ce label de la côte Est des Etats-Unis, diffusant une musique de club sur le fil du rasoir des émotions. Non pas que les émotions soient "rasoir", mais plutôt que la musique des très côtés Glass Candy ou Chromatics (le label distribue également Bottin, Nite Jewel, Tiedye... que je ne connais pas encore) provoque une espèce d'état corporel tirant vers la danse langoureuse, tout en propulsant les pensées et les sentiments du danseur dans des débordements mélancoliques ou euphoriques. Je m'avancerais à qualifier cela de deep disco ou d'emo dance, alors je me rappelle que je ne suis pas un journaliste anglais inventant des nouveaux styles tous les mois, que j'écris juste pour ce blog lu par 2-3 personnes dans des états de conscience préhistobrique et qu'il faut que j'arrête de me la raconter et d'inventer des noms pour des trucs qui ne se comprennent pas, mais se ressentent. Diantre !
5 ans de bonnes et loyales compositions au service de la basse, cela se célèbre. Peut-être as-tu déjà les eps ou le double cd correspondant à ce bassiversaire, quoi qu'il en soit voici deux extraits renversants.
Il y a qqs tps grâce à l'oiseau bleu, je découvrais parmi un dossier de morceaux d'artistes samplés par Digital Underground, le génial Dexter Wansel et son Theme From The Planets. Le merveilleux funk de l'espace distillé dans ce morceau a suffi pour me convaincre d'acquérir un album de l'ami Dexter (en fait depuis le cd est passé par là et permet de réunir deux albums de l'afro-cosmonaute pour un ride à bord de sa fuséetiseur, tout ça pour qqs roros). Et à l'écoute de ce double album, mon enthousiasme ne retombe pas (c'est vous dire ds quel état je suis ! ça ne retombe pas, jamais ! :) ), surtout lorsque débute ce fabuleux 'Life On Mars'.
Damn, cette intro, je la reconnais !!! AhAhaHHAAAH, pour une fois que je retrouve et reconnais un sample. Qui plus est, celui-là à une certaine importance personnelle. En 1995, 2 ans après avoir participé au fondateur 'The Chronic', RBX et son producteur Greg Royal sortent le magnifique 'The RBX Files'. RBX est apparemment cousin avec le Snoop et Le Daz, mais sur ce skeud plutôt que de développer des ambiances G-Funk et faire un album de plus ds le catalogue Death Row (et surtout de devoir attendre des plombes pour le sortir), il se sort les doigts de son p'tit cul et balance ses dossiers chez une filiale de Warner, Premeditated (1995-2003, ils ont sorti à part les LPs de RBX, ceux de Little Indian (?!) et A-Town Players). Cet album diffère des productions de la famille, mais les intrus demeurent dans une veine funk et laidback, qui soutiennent parfaitement les talents lyricaux de RBX. Véritablement, un authentique bijou de l'underground californien, qui aurait pu mériter une plus grande diffusion et reconnaissance, non seulement du fait que RBX était affilié à d'illustres figures de Long Beach, mais surtout grâce aux talents démontrés par le MC et son producteur sur cet album. 'No Time' est précédé sur l'album d'une virulente déclamation de RBX (Fightin' The Devil) qui introduit idéalement le morceau. Je ne l'ai pas ajouté là, toutefois celles et ceux qui ont été intéressés par ce post et ce 'RBX Files' me contactent, nous pourrons toujours trouver un arrangement pour propager la bonne musique.
Hey ! Il est dispo, facilement trouvable en France, pour celles et ceux qui ne veulent pas divulguer leur numéro de carte sur internet. A ne pas manquer, un double album de funk frais comme l'était le Prince De Bel-Air, qd la série a débarqué sur la 2 en 1992. DAM FUNK - Toeachizown
Le titre suivant, je l'ai découvert sur le formidable DJ KICKS de Chromeo, mais crédité tel que je l'ai mis ds le titre de ce post. A l'écoute de tes derniers envois, je me suis dit que c'était le bon moment pour le passer, même si vidéo et son st pourris. Enjoi.
Joyau ornant une des nombreuses mixtapes du respectable JR EWING. J'ai peut-être déjà partagé ce track vers lequel je reviens svt (j'ai ramené mes meilleurs mixtapes sur AzzHey! les Tape Kingz/Passe-Passe, Cut Killer, Crazy B etc...), tant pis ça fera une nécessaire piqûre de rappel. Nod Your Head To This ! C'est écrit dessus !
Pierre noire également découverte sur une tape de JR (Self Defense Mixtape). Association d'habiles malfaiteurs de la rime qui sera sans suite à tout point de vue, Big L étant flingué en 99 et le 2ème album pourtant consistant de "l'enfant" du Wu, Manchild, étant le dernier pas vers l'obscure chemin ramenant à l'underground le plus under...
Anciennement appelés les SMIFF-N-WESSUN, jusqu'à ce que la marque de flingues les poursuivent en justice, Tek et Steele ont balancé un classique quasi-instantané avec 'Dah Shinin' en 94. Chgt de nom donc 4 ans plus tard pour le second opus, que j'ai découvert pour ma part avant, et déjà le début de la fin de la gloire pour les 2MC's et tout leur Boot Camp Click. Peut-être parce que Cocoa Brovaz c'est un nom qu'on aurait plus imaginer pour le groupe accompagnant Frankie Vincent en tournée ? Pourtant, ce 'Rude Awakening', ainsi que l'album du BCC 'For The People' ou le 'War Zone' de Black Moon demeurent de bons albums dix ans plus tard, même si ils n'égalent peut-être pas en fraîcheur, en impétuosité ou en densité lyricale les premières bombes du crew. Et puis, il y avait aussi les O.G.C. et Heltah Skeltah, mais pareil que pour les 'aînés', passés le 1er jet, les ventes n'ont plus suivi. Et qualitativement, il y a eu une baisse aussi... Depuis le début du XXIème siècle, surtout en tant qu'artiste solo (Sean Price de Heltah Skeltah, Buckshot qui sort récemment un album avec KRS ONE), les (ex-) légendes de Brooklyn surnagent ou sombrent dans les méandres de l'underground du rap US, c'est peut-être mieux que les Bone qui multiplient les pseudos-réunifications et les albums avec Lil Bow Wow et Mariah Carey en featuring (sans parler des mièvres solos de Bizzy Bone et les insignifiants projets de Layzie Bone). Encore un post dédié à la nostalgie pour le 'real hip hop', un de plus ? Pas vraiment non plus, car j'écoute encore du rap en 2009, même si les mots d'ordre, les slogans se st modifiés depuis le milieu des années 90, d'ailleurs c'est à cette époque que la donne a commencé à vraiment changer. Où on est passé de 'Keep It Real, Keep It Underground' à 'Fuck Bitches, Get Money'...
Voici ce que l'on trouve comme biopic pour Oh Snap!! sur son myspace , déjà responsable d'un "My Name Is Chuck" (ode à Chuck Norris) qui m'avait bien plu...
"""Who is OH SNAP!!?, What is OH SNAP!!?, and mostly, Why is OH SNAP!!? These questions could take a lifetime to answer. A self-professed check-to-check millionaire and inventor of the Fab-U-Fly lifestyle, OH SNAP!! is everything that is right, and wrong with society. Not really a DJ, and not really a rapper, as both imply talent, OH SNAP!! is trying to conquer the world with his average looks, average flow, and his “you might like him, you might not like him” personality. Raised on gangster hip-hop in the suburbs of Maryland, OH SNAP!! has lived the vicarious hustler lifestyle through many of hip-hop’s greats including 50 Cent, Biggie, MC Ren, Ice Cube, Eazy E, Dre, and that other guy from NWA, I can’t remember his name though. In the past few years, OH SNAP!! has seen society plunge into a deep depression and as a Buddhist, OH SNAP!! has decided to try to cheer the world up through music. If there was only one word to describe OH SNAP!!, excluding all words SNAP!! can’t spell or understand, the word would he HAPPY. OH SNAP!!’s mission in life is to make people happy while partying their collective bootays off. OH SNAP!!’s hobbies include: being fresh, keeping it real, poppin’ AND lockin’, hustlin’, and writing haikus.""""
Musicien (auteur, producteur, arrangeur et synthétiseureur (!? keyboardist in english !?) qui a oeuvré pour le label Philadelphia International Records.
BRODINSKI ! Ca y est Tsugi l'a mis en couverture, ce qui officialise sa position de nouveau grand espoir techno français, de DJ/producteur du moment, de chef de file de la techno fabriquée en France (entoure une ou plusieurs bonnes réponses). Ce n'est plus vraiment un new comer, mais le buzz qui l'entoure atteint là une certaine apogée et puis le jeune homme n'a que 22 ans, un âge qui promet fraîcheur et innovation, non ? Pour ma part, c'est d'abord son remix des Klaxons "It's Not Over Yet" et celui des Bitchee Bitchee Ya Ya réalisé avec son comparse Yuksek qui m'ont attiré. Puis l'excellent DJ tool Goldigger au groove minimal et élastique (chez Turbo), ainsi que et surtout son remix du "Pocket Piano" de DJ Mehdi. Et ça continue encore et encore, remix pour Mixhell, Eurostarr avec Mumdance, le mix pour Bugged Out et pour finir une sortie chez Sound Pellegrino en compagnie cette fois du groupe The Shoes. Qui plus est le gars copine avec le remuant Mikix The Cat aka Momma's Boy, et puis tout simplement il mélange ce qui me fait moi même tripper d'assembler dans mes modestes sélections techno 'classique' minimal ou d'obédience Detroit, house/bloghouse (déf ?), bangers electro-bass music. Pour finir, comme le laissait entendre ses playlists pour Tsugi et le mix pour ce n° 23, Bro' apprécie le dubstep, mais aussi comme il le déclare le rap US. Je ne pouvais que kiffer un mec aussi talentueux et à l'écoute des mêmes trucs que ma pomme.
Il débute son mix pour Tsugi avec un track de sa collab' avec The Shoes, qu'il définit ainsi " Ce titre est plus house et très 'qui trouvera le sample le plus débile ?' " Débil N Bass, j'adhère à l'exercice, mais vas-tu savourer cette saveur ou cela va-t-il d'irriter l'anus ? (Je penche pour la 2ème solution)
Comme bcp de mes morceaux/rmxs préférés de Brodinski, celui-ci a été inclus ds un mix pour Hélène.
Voila un p'tit mix funk/house. Que des pépites là-dedans, certifiées Rico. http://www.zshare.net/audio/673250786a752379/ C'est la premiere version de ce mix. Je vais le retravailler, m'étant apercu des différences de volume sonore entre certains disques. Et puis le dernier tiers du mix a été improvisé. C'est le 1er d'une série de 4 mix (mon grand projet) que je vais enregistrer pour démarcher les clubs/bars.
Le Morbichiant c'est un peu loin tout de même, l'avantagne c'est que ça permet d'écouter plein de bonne musique en filant sur les longues bandes d'asphalte.
So cheesy, so chic !
Ce titre clôture l'un des deux excellents mixes de Claude Von Stroke pour la série 'At The Controls'.
Iron Curtis aka Johannes Paluka. Ce track est issu du ep Solgerhood. Discogs recense en outre le There and Then ep (Morris Audio City Sport Edition), qui vaut lui aussi son pesant de larmes de métal.
extrait du 2x12" "tribute to Ramin" en hommage au journaliste de Groove Magazine.
Ruin is a Styrax offshoot which was set up to commemorate the 1st anniversary of the untimely death of influential journalist Ramin Rassi. Ramin was a Lebanese native based in Berlin writing for the massively respected Groove magazine, which situated him close to the artists who were selected to represent his memory on this 2 x vinyl release. Other tracks on the release are by Redshape, Morphosis, Intrusion, Quantec and Bvdub.
Cet après-midi, je m'amusais à confectionner un mix pour Ln. Je voulais 'mettre au propre' une sélection en deux parties, que je peaufinais depuis qqs semaines.
De ce chaos ordonné, il y a cette pièce musicale de Danton Eeprom qui navigue encore entre mes deux oreilles, alors que je m'enfonce douilletement ds cette nuit apaisée.
Pour ma part, depuis qqs temps, c'est ce track de Cam'Ron qui me revient régulièrement à l'esprit, en fait c'est plutôt le morceau qui est repris (un titre de la bande sonore du jeu vidéo Mercenaries 2) que je sifflote gaiement (...Til I Got My Vengeance I'll Never End This Mayhem...)
Parce que Ashley Beedle l'a joué samedi soir et que ca m'est resté en tête toute la journée du dimanche
Quelques détails sur la prestation de Ashley Beedle. C'etait au Bongo Club a Edimbourg le samedi 3 octobre 2009. Il a joué de 1h a 3h. Les boîtes ferment à 3h ici et personnellement, je trouve ca beaucoup mieux! Ca s'éternise pas comme en France ou à 5h, la piste est souvent vide. C'est plus intense et les gens profitent plus je trouve. Et puis, ca bouffe moins la journée du lendemain. Avant lui, c'etait des djs du crew Headspin (hip hop funk soul boogie), très bons. Puis donc est venu le tour d'Ashley Beedle (47 ans quand meme). Deja très bonne technique, il cale des disques qui sont pas évidents (je pense en particulier à de la disco où le rythme n'est pas toujours régulier). Ensuite une sélection qui va naviguer entre soul, funk, disco et house. Pas mal d'edits de morceaux anciens. Enfin, un public réceptif et convival. Un long voyage interrompu hélas par des pauses pipi incessantes. A part ca, c'était génial! Quelques morceaux qu'Ashley Beedle a joué que j'ai reconnus: - The O'Jays "I love music" - Jazztronik "Real Clothes" (ca c'est tout nouveau et ca déchire) - Ashford & Simpson "Bourgie Bourgie" - Une version disco de "Who is he and what is he to you" de Bill Withers - un morceau de Moodyman dont j'ai oublié le nom
Je ne cesse de rabacher que c'est du gros classique ca, mais personne n'est d'accord :( Un jour, j'aurai raison et on dira qu'H-Town étaient les Eno & Ferry de leur temps, que dis-je les Pierre Schaeffer de leur temps!!!
Depuis le temps que je lis son nom et que j'entends ses morceaux sur divers mixes, il aura fallu que tu m'envoies ce lien pour les mixes de Derrick May (d'une richesse infinie, encore merci !) pour que j'approfondisse qq peu mon intérêt pour la discographie de Sam L. Je m'en procure comme je peux pour l'instant ;-), et du dj tool sophistiqué aux relents dub (the leap pt2) à des compositions deep tech de toute beauté comme ce chimes, je ne suis pas déçu.
J'en profite pour rebalancer cette perle de yaourt de Guy Gerber, qui faisait dire à Laurent Garnier que c'est ce genre de morceau qui lui avait redonné envie de composer de la techno. Beinh pour moi c'est pareil, même si je ne compose pas de techno. A mixer, même pour un tâcheron aux mains collantes comme moi, ce titre est une intarissable source d'euphorie.
Des titres ludiques aux connotations malgré tout qq peu obscures, de la musiques pour sales gosses attardés et perturbés en somme. Et puisque les allusions diaboliques sont de mises, j'en profite pour citer deux films où Belzébuth joue un rôle non négligeable, ds l'un il ne s'incarne en qq sorte que ds les propos et les tourments de moines convaincus (sauf Sean !) de sa volonté de les corrompre et ds l'autre il possède une petite fille jusqu'à lui filer une vilaine grippe et l'obliger à tenir des propos aussi choquant qu'une blague d'Hortefeux. Si ces "classiques certifiés" ne t'évoquent rien, je t'encourage à prendre le temps de visionner au moins le chef d'oeuvre de JJ Annaud ! Tu ne seras pas déçu.
Tartelet records un nom prometteur, isn't it ? (nb titre présent sur l'exxxcellent bugged out mix de BRODINSKI)
Lunatic Harness (Astralwerks, 1997) Mes morceaux favoris de Mike Paradinas sont, à mes oreilles, la bande son d'un film proche dans l'esprit d'Excalibur, avec des Chevaliers Jedi affrontant les créatures de Beowulf avec l'aide du peuple de Midian.
Katabatic ep (Rephlex 2008) Découvert en traînant tard le soir, une heureuse surprise bien revigorante. Wisp a sorti bcp de choses en libre téléchargement et des albums pour SUBLIGHT et plus récemment il roule pour REPHLEX.
*EXCALIBUR de John Boorman, 1981. *CABAL (Nightbreed) de Clive Barker, 1990.
J'ajoute pour la faune un p'tit bootleg, remix , mashup (???) de ma composition. Soit Darko Esser - Blackout (Warren Fellow Remix) associé à DJ Class - Roll Dat Shit pour un roll dat blackout shit mix de la 4ème dimension du calbute. http://www.zshare.net/audio/654506708727ab7a/
Rap music news en provenance d'Oakland, Mobb Music vs Hyphy ? Mobb Music & Hyphy ? Mobbphy... ? Tout le monde s'en fout, l'important c'est que les nouveaux venus fassent s'agiter les dreads de tati avec du fresh fat sound. Avant,pendant ou après, les curieux peuvent bouquiner ça : http://my.texterity.com/murderdogmagazine/
J'écoutais ce matin ce track, un ciel gris ténébreux laissant échapper de grosses gouttes, surplombant ma lassitude... L'annonce de la fin d'un moment, dc forcément l'arrivée d'une autre période, mais cette house de sable fin m'a rappelé que tout recommencera bientôt, avant que j'ai eu le temps de me lasser de mes vêtements hivernaux. Goodbye sunshine.
Wesssssssssstsiiiiide,cÔÔÔte OUesssssssssssT, Bretagne et Californie, it has always been da same ol' shiit, fais des W avec tes doigts comme signe de ralliement et n'oublie pas de jeter une oreille à ces deux albums.
COMPTON'S MOST WANTED "8 iz enough" (MUSIC TO DRIVE BY)
Ce titre cartonne ici. Et le clip est plein de supra bonnasses, ce qui ne gache rien. Oui je deviens mainstream et j'ai meme une revelation a faire: je finirais presque par apprecier le black eyed peas produit par Guetta. J'ai quand meme un peu honte :-)
Conclusion des vacances (car je suis retourné au boulot aujourd'hui) et conclusion de ce post en 3 parties, aussi grandioses que celles de cet autre triptyque réalisé par un certain Peter Jackson, voyez ce machin très long plein de petites frappes aux pieds poilus et d'hommes-ours-porcs qui se frictionnent les esgourdes pour une bague, encore un truc de métrosexuelitain...
Début des cances-va, séquence euphorique, beats toniques, bite qui nique, beatnik, Jack Kerouak ds ma tête, hamac en fait... Databass records, BITCH ASS DARIUS "Ride" avec un sample de Doe Or Die "Po pimp" vu chez M6 Groove clip-clip tard le soir qd Ophélie était couchée.
Dans une toute autre vibe, je continue avec deux tracks issus du Dubstep Allstars vol.04 (Tempa), double mix par Youngsta et Hatcha qui ne quitte que très rarement ma caisse.
SKREAM "Dutch Flowers" (Tempa)
KROMESTAR "Ghost Town" (Fantastic 3)
Pour finir en chanson, je reviens à un extrait du mix de JORIS VOORN, évoqué ds un post préccédent, parce que c'est so fresh and so clean cette techno épique pour chevalier !!
Le retour de vacances, c'est aussi un moment propice pour écouter des tonnes de rap (de préférence sorti entre 90 et 95) jusque tôt le matin...
GET LOW PLAYAZ, composé de l'omnipotent JT THE BIGGA FIGGA (MC, producteur, patron de Get Low Recordz), SAN QUINN, D-MOE, BLACK NATE, BLU CHIP et IVE LOW, réalisèrent deux albums, dont "Straight To The Labb" (95), avant que chacun ne se consacre à sa propre carrière, sans refuser les collaborations.
GLP "Locked Up" (la vidéo est celle de "Dwellin In The Labb" de JT)
92, RBL Posse (Ruthless By Law, fondé par Black C et Mr Cee) déboulent avec "Lesson To Be Learned" (In-A-Minute Records) et le ghetto hit "Dont Gimme No Bammer", que j'ai découvert dans une part de Rob Welsh ds je ne sais plus quelle vidéo.
Salut mes bons amis, en ce lendemain de festivité, je prends un peu de temps pour remettre mon clavier et mes neurones en activité pour plonger à nouveau dans les eaux claires et profondes de ce blog. Mes doigts encore engourdis par l'extrême, mais néanmoins revigorante, fraîcheur de l'océan atlantique, je laisse mon esprit rassembler les souvenirs musicaux, qui ont magnifié ces vacances paisibles. Ma mémoire étant ce qu'elle est, je débute par ce qui fit partie de la corne d'abondance qui s'offrit à moi au magasin à l'enseigne jaune de Nantes, il y a qqs jours. Lulu Rouge "Bless You" 2008 Music For Dreams, soit Thomas Bertelsen et Torsten Jacobsen. Epaulé par Trentmoller sur qqs titres... Le dub à la danoise fait école ?
Joris Voorn a sorti en 2009 chez EQ Recordings, pour la série des mixes estampillés Balance, un fabuleux diptyque qui ne doit échapper à personne. "The process of making these mixes has been more like painting with sound rather than performing a traditionnal DJ_mix" Ce n'est peut-être pas le premier à déclarer cela, mais à l'écoute ça paraît assez judicieux comme commentaire. Chef d'oeuvre instantané, se bonifiant à la ré-écoute, et même à la simple audition de ses pièces séparées, genre ces deux-ci.
