dimanche 2 décembre 2012

BABY CART aka LONE WOLF AND CUB special


Ittô Ogami, bourreau officiel du Shôgun à la fin du 17ème siècle au château d'Edo, se voit accuser à tort par un maître d'armes envieux de sa fonction, du nom de Retsudô Yagyû (son air chafouin rehaussé par une fantasque pilosité blanche aurait du alerter notre héros...), de comploter contre leur bien-aimé suzerain.
Accusé de trahison et donc obligé de répandre ses tripes au sol, Ittô Ogami choisit de s'enfuir avec son fiston, Daigoro, après l'assassinat de sa femme par cette raclure, qui mériterait plus qu'une sévère épilation faciale.
C'est au cours de six épisodes mouvementés (dont les 3 premiers sont réalisés par Kenji Misumi), que le "Loup à l'Enfant", devenu tueur à gages, va tenter d'accomplir sa vengeance en faisant ce qu'il sait faire de mieux, trancher tout ce qui bouge et même ce qui n'a pas le temps de bouger ou ce qui ne bouge pas.
Se considérant, lui et son fils, comme des damnés, il va l'entraîner dans un périple initiatique, où l'enfant devra apprendre à vivre avec la mort, son papa ayant bcp de gens à ses trousses (le Shôgun veut étouffer toute l'affaire), et étant visiblement nostalgique de son ancien taf. Les problèmes d'emploi conduisent à toute sorte d'extrémités, et si celles-ci peuvent être coupées au sabre c'est encore mieux, en ce qui concerne l'impassible et invincible Ogami.
Les cohortes d'ennemis ne cessent d'affluer de plus en plus nombreuses au fil des épisodes et les "Boss" sont de plus en plus ingénieux et balaises, amenant le samuraï à équiper le chariot qui lui sert à transporter son fiston, de maintes armes tranchantes et explosives, qui lui permettront de maculer de flots de sang les paisibles campagnes traversées.

C'est récemment que j'ai achevé de visionner cette saga (nb coffret dispo chez Wild Side pour vraiment pas cher) à laquelle Tarantino notamment, a rendu hommage avec Kill Bill. En plus de cette action trépidante et sanglante mis en oeuvre lors de combats dantesques, en plus de cette fascinante relation père/fils entre la vie et la mort (Daigoro a vu plus de décès brutaux qu'un enfant au Soudan lors de la guerre au Darfour) , en plus de tous ces adversaires haut en couleurs (pour certains amenant notre duo vers le fantastique), la bande-son a contribué au plaisir de mater cette épopée dont la trame varie peu, mais demeurant divertissante.
Une compilation sortie chez La-La-Land semble être la seule trace disponible pour ces BO, dont la majeure partie a été composée par Hideakira Sakurai avec des contributions également de Kunihiko Murai, Tadashi Yoshida, Kazuo Koike et Hiroshi Kamayatsu, sinon il faut chercher sur youtube et consorts...

KUNIHIKO MURAI - Main Title From White Heaven In Hell


HIDEAKIRA SAKURAI - Opening Theme From BabyCart At The River Styx


4 commentaires:

Philéas Foog a dit…

C'est marrant, j'en parlais avec Ewwanew en rentrant ce dimanche matin de notre escapade...

Ben Horn a dit…

intéressant sujet de conversation !
tu les as tous vus ?

Philéas Foog a dit…

Non, aucun en fait !!!

Ben Horn a dit…

beinh tu sais ce qu'il te reste à faire !