En cette fin de semaine, j'ai enfin trouvé à me procurer le premier album de Mike Levy. J'avais déjà kiffé qqs uns de ses tracks sortis chez Goodlife, Turbo ou Bromance, mais la montée de hype qui l'entourait commençait à m'inquiéter quant à la la prégnance de la compromission sur ce premier long suscitant tant d'attente. Je n'ai encore écouté que la moitié de l'album, néanmoins j'ai déjà été secoué comme il faut.
Froid, ténébreux, brutal ça on savait que Gesaffelstein aimait bien et savait faire. Cette ambiance demeure, ceci étant Gesaffelstein profite du temps et de l'espace qu'il s'est octroyé pour s'essayer à d'autres échafaudages rythmiques que ceux commandés par la techno et l'électro, et concocté des morceaux plus sensibles. Bref, le jeune homme confirme son savoir faire de maître à danser, tout en démontrant ses talents de compositeur aux oreilles ouvertes.
Je partage ici Hellifornia (où on pourrait reconnaître l'influence de Brodinski ?) où je verrais bien poser Ice Cube à la bonne époque ou Eazy-E, peut importe où il est actuellement, et le morceau titre, bien plus apaisé, prévu pour accompagner une bonne lecture au coin du feu (dédicace à Ewwanew !), qui le suit sur l'album.
Bonne fin de dimanche homegirls & homeboys !
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