Était-ce l'hiver, qui coulait de ses yeux? Ce salaud d'hiver, il éteignait le feu, qui courait hier, encore Dans ce corps soudain là, figé, en bloc de pierre Tu passais des heures, avant, entre les marronniers À compter les boutons d'or, à jouer sans arrêt Quand d'un coup de vent, de terre, augure d'hiver Tu t'es recroquevillée, en bloc de pierre Et ce quelque chose dans l'air, qui fleurait la fin des beaux jours Ce je ne sais quoi dans l'atmosphère, te faisait mal comme un amour Qu'on voit s'éloigner sans rien dire, et tu restais sans rien dire À fixer le néant, comme un aimant Et c'était pas des journées joyeuses, et c'était pas fait pour aller mieux Toi, t'étais pas encore amoureuse, mais déjà l'air égarée Tu regardais passer les heures, assise au fond du canapé, rideaux tirés Que rien ne t'atteigne, pas même les jours heureux C'est vrai que la mer, est froide et silencieuse Que rien ne rayonne plus sous ton ciel pluvieux Mais dans les chaumières, quand la nuit tombe Et que s'allument les cheminées, les cœurs s'éclairent On passait des heures ensemble, à s'amuser de peu À crier à ta fenêtre, de prendre part à nos jeux Mais maintenant que la pire des peurs, t'a prise de court Comment te dire, que chaque jour qui passe est une aubaine à qui le veut? Et c'était pas des journées joyeuses, et c'était pas fait pour aller mieux Toi t'étais pas encore amoureuse, mais déjà l'air égarée Tu regardais passer les heures, assise au fond du canapé, rideaux tirés Que rien ne t'atteigne, pas même les jours heureux Et ce quelque chose dans l'air, qui fleurait la fin des beaux jours Ce je ne sais quoi dans l'atmosphère, te faisait mal comme un amour Qu'on voit s'éloigner sans rien dire, et tu restais sans rien dire À fixer le néant, comme un aimant Et ça viendra les journées joyeuses, on fera tout pour t'y emmener Toi tu tomberas enfin amoureuse, t'en as déjà l'air égarée Et tu verras plus passer les heures À t'évader, vent dans le dos, cheveux lâchés Que rien ne t'atteigne, pas même les jours pluvieux
3 commentaires:
Deuxième album, de ce rejeton !! J'avais collé un morceaux de lui, il y a quelques temps, Les bruits de la Ville avec Yelle ! Sans modération !!
Était-ce l'hiver, qui coulait de ses yeux?
Ce salaud d'hiver, il éteignait le feu, qui courait hier, encore
Dans ce corps soudain là, figé, en bloc de pierre
Tu passais des heures, avant, entre les marronniers
À compter les boutons d'or, à jouer sans arrêt
Quand d'un coup de vent, de terre, augure d'hiver
Tu t'es recroquevillée, en bloc de pierre
Et ce quelque chose dans l'air, qui fleurait la fin des beaux jours
Ce je ne sais quoi dans l'atmosphère, te faisait mal comme un amour
Qu'on voit s'éloigner sans rien dire, et tu restais sans rien dire
À fixer le néant, comme un aimant
Et c'était pas des journées joyeuses, et c'était pas fait pour aller mieux
Toi, t'étais pas encore amoureuse, mais déjà l'air égarée
Tu regardais passer les heures, assise au fond du canapé, rideaux tirés
Que rien ne t'atteigne, pas même les jours heureux
C'est vrai que la mer, est froide et silencieuse
Que rien ne rayonne plus sous ton ciel pluvieux
Mais dans les chaumières, quand la nuit tombe
Et que s'allument les cheminées, les cœurs s'éclairent
On passait des heures ensemble, à s'amuser de peu
À crier à ta fenêtre, de prendre part à nos jeux
Mais maintenant que la pire des peurs, t'a prise de court
Comment te dire, que chaque jour qui passe est une aubaine à qui le veut?
Et c'était pas des journées joyeuses, et c'était pas fait pour aller mieux
Toi t'étais pas encore amoureuse, mais déjà l'air égarée
Tu regardais passer les heures, assise au fond du canapé, rideaux tirés
Que rien ne t'atteigne, pas même les jours heureux
Et ce quelque chose dans l'air, qui fleurait la fin des beaux jours
Ce je ne sais quoi dans l'atmosphère, te faisait mal comme un amour
Qu'on voit s'éloigner sans rien dire, et tu restais sans rien dire
À fixer le néant, comme un aimant
Et ça viendra les journées joyeuses, on fera tout pour t'y emmener
Toi tu tomberas enfin amoureuse, t'en as déjà l'air égarée
Et tu verras plus passer les heures
À t'évader, vent dans le dos, cheveux lâchés
Que rien ne t'atteigne, pas même les jours pluvieux
en délicatesse !
Enregistrer un commentaire