Le remix qui donne son nom à ce skeud ne m'a pas convaincu. L'original n'a pas besoin de remix, je crois. Par contre, il y a le fameux remix par Hellfish de The Ripper, qui est un pur banger ultra connu de tout encapuchonné et autre perché des années 90 et 2000. La construction du morceau renforce la folie distillée par ce sample de rire sardonique et hystérique, et par l'énergie des rythmiques.
Swearcore est cousu de samples de rap bien incisifs et salaces, mais je préfère partager 7 Mothafuckas dont le kick rond, le breakbeat échevelé et le gros synthé de l'enfer communiquent une énergie qui me botte bien en ce dimanche d'ultra repassage sur fond de Columbo, de Bob L'éponge et de Kinnikuman new generation.
Je profite de mes vacances pour parcourir cette oeuvre de Ference E. Van Der Sluijs aka Lonny Eyes, que je n'avais point écoutassée depuis ma foi, fort longtemps.
Andy Jenkinson met l'ambiance, met des lunettes, met une clope dans sa bouche, prend le micro, abuse du cut au début, fait 1 ou 2 transitions brutales, réalise de bonnes grosses montées, accomplit des cavalcades épiques, est l'empereur de l'Aciiiid !
J'ai raté cet album à sa sortie. Alors contrairement à d'habitude, j'ai pris le temps, un long temps, pour l'apprécier avant de poster à son sujet (j'ai déjà dû en faire un, ceci dit ! :D). Un album plus posé, plus délicat encore que les précédents ; naviguant toujours sous acid le plus souvent, entre deep tech, house, electro et ambient. Ceephax nous accueille à Baddow Moods avec un pied bien appuyé mais la pression se relâchera rapidement pour laisser place aux mélodies de synthé et à des basses aux rondeurs confortables. Je ne vais pas détailler l'album, mais je vous invite à vous y engouffrer. C'est dansant, planant, rêveur, nostalgique, hédoniste. Un excellent cru du Ceephax Acid Crew !
Si j'avais le talent de produire de la musique électronique, ce serait exactement ce(s) genre(s) là que je voudrais parvenir à créer. Cette semaine, j'ai particulièrement apprécié Lost Ranger que j'ai écouté en rentrant de réunion, croisant une famille de sangliers et étant survolé par qqs rapaces plus ou moins imposants. Et puis, il y a cette ballade synthétique de Roddy, sublime kitscherie synth pop de 2086...
Gravée ! Imprégnée ! Incrustée dans ma mémoire !!... est cette bande son.
Je sifflote souvent le thème principal The World Warrior... Je m'aperçois aujourd'hui que c'est Yoko Shimomura qui l'a composée et qu'elle en a fait plein d'autres.
Arnaud Taillefer (on dirait un nom de super-héros), Fred Berthet et
Lionel Corsini à la manoeuvre, pour un skeud dont les extraits écoutés
m'avaient ébloui et dont j'entendais parler depuis fort longtemps,
notamment par le taulier de cette maison piège. Et le we dernier (nb en 2022), le kif
de le trouver ans un vide-grenier permanent pour une somme dérisoire.