mardi 27 mars 2012
Quiet Village - Pillow Talk (K7 2008)
La vie est marrante des fois. J'avais telecharge illegalement cet album en 2008 a sa sortie (c'etait si facile); je l'avais vaguement ecouté (qui a dit survolé?) a l'epoque mais n'avais pas vraiment accroché et n'y etais plus revenu.
Jeudi dernier, j'ai decide de prendre un trajet un peu different car je voulais aller au video club louer mes desormais habituels 2 films du weekend (ce fut cette fois-ci "traffic" de Jacques Tati - bof - et "le salaire de la peur" de Henri-George Clouzot - ballouz). J'avais un arret dans le University District, ce qui me permettait de jeter un oeil au Goodwill store, une sorte d'Emmaus local. Et ce fut une bien belle peche ce jour-la: 4 LPs en excellent etat dont un Tangerine Dream de 1979, Eno de 1975 et Traffic (un groupe de Steve Winwood) de 1970. Et puis, dans le rayon cd cet album de Quiet Village auquel j'ai decide de donner une seconde chance. Bien m'en a pris: il tourne en boucle dans mon balladeur depuis. C'est bien simple: c'est balle-sur-balle. Comment decrire l'album? Un element de comparaison serait peut-etre le "Donuts" de Dilla, car tous les elements de l'album proviennent d'autres disques. Mais la ou le son de Jay Dee est "rough", "boom bap" et condensé dans des plages de 2 minutes, Matt Edwards (aka Radio Slave) et Joel Martin creent des plages aériennes et sensuelles de 5-6 minutes en etirant les samples, voire en jouant presque des morceaux en entier (cf "Too High to move" qui est presque le morceau Fly Too High de Moroder intact), puis en rajoutant des effets. Sinon, l'attrait pour les melodies soul a tomber par terre et les cordes a pleurer est le meme chez Dilla et Quiet Village (check le morceau d'ouverture "Victoria's secret" basé sur un sample des Chi-Lites, ou "Broken Promises"), sans que ce soit l'unique ingredient de Quiet Village: on trouve ainsi des inflections reggae, dub, disco, folk, rock, prog-rock au gré de l'album. Jay Dee puisait egalement dans ces styles.
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2 commentaires:
je connaissais la musique de matt edwards sous-pseudo radioslave, rekid et cabin fever et je découvre que la palette du bonhomme est encore plus étendue. Et cet aspect "downtempo" de sa musique me plaît bcp.
C'est donc parfois agréable de rater un bon skeud ou de ne pas l'aimer d'emblée, après fermentation la dégustation est plus intense !
Je me souviens que l'on avait écouté cet album en allant à une teuf du côté de gourin
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