Le maître de maison déballe 4 titres pour sa clientèle et régale l'assistance.
Sa patte s'affirme de plus en plus pour cette troisième sortie impeccable.
Prohibition propose un morceau avec des sonorités d'armes à feu, notamment une balle qui ricoche ou une rafale de mitraillette. Le kick se développe au rythme de ces bruitages puis se transforme en un pied sec, à la reverb caverneuse, qui va droit son chemin, irrité par un petit son de fermeture éclair frénétique (comme je faisais gamin avec mon kway et mes manteaux, toi même tu sais !).
Bug Party (dont je viens de m'apercevoir que je n'en ai qu'une partie (?!?!)) se développe autour d'un breakbeat jungle, de virevoltants charleys emballent la mesure avec un kick en mutation, une sonorité de perceuse vient annoncer l'embrasement de la chose qui se retrouve avec une rythmique bien dynamique, ponctuée d'un sample vocal de rap.
Laurélie est trépidant, plein de mutagène et se perche tout en haut de l'iceberg. Montée psychédélique qui se crashe et l'ordi s'enflamme pour lâcher la meute de bpms perclus de nappes réverbées. L'auditeur autant acidifié que glacé, finit perdu dans le vent et la brume (!?!?).
Schizophrène est un truc de tueur invisible, débutant avec un synthé plein de mystère et un petit breakbeat faussement tranquille. Néanmoins le danger se fait vite sentir et Arnaud Dubois ne tarde pas à nous plonger dans des méandres ténébreux au coeur de la crypte cybernétique d'un asile psy post-apo ! Le kick ne cesse de s'alourdir, assorti de plein de crépitements d'insectes robotiques en guise de rythmique, puis de bruit de laseronium 3000. Pas sûr de ressortir de cette maison de fous !!
Dope Shiiiiiiiiiit !!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire