4Tay, soutenu par Cyrus Esteban et Franky J à la prod, a fait descendre l'innocente et scintillante soul de Bell & Clay dans un club de macs pour conter qqs histoires et tâter le terrain, autour d'une ou deux bouteilles de whisky. L'album "Don't Fight The Feelin", issu de la micro scène de la Bay Area, était parvenu à nos oreilles françaises grâce au tube "I'll Be Around", qui samplait un hit des Spinners. A la réécoute plusieurs années plus tard, cet opus vieillit comme un excellent cognac ou bourbon... Enfin ce genre de boissons qui s'apprécient d'autant plus avec les cheveux longs (voire avec de jolies bouclettes dedans) et plein de bagues aux doigts.
Ah ! Ah ! J'inonde les ondes ! Du super frais, du super vrai, du super haut, c'est tout ce qu'il te faut ! From philthy hot trap rap to extra laidback ice cold rap, some nuggets to blow your mind over the top of the cypress hill ! 20 armes de persuasion massive, y'a plus qu'à cliquer par deux fois ! Sois attentif pour le tracklisting ! Des titres dispos sur ce blog, ou découverts chez South' Hosp', Digital Dripped, Pure Baking Soda. Tu peux aller fureter ce sont de bonnes adresses certifiées !
http://www.zshare.net/download/95205891c7a1b753/ Je signale tout de même que les mp3 pour cette compil sont de qualité variable, ainsi que le volume de chacun. Enjoi ! Les commentaires sont les bienvenus.
Meth' fut le premier à avoir l'opportunité de se propulser dans l'aventure en (Han) solo. Le sommet précoce d'un shaman ténébreux, tellement ché-per et hypnotique, qu'il sera, il faut le reconnaître, l'unique chef d'oeuvre de Clifford Smith. Ces autres efforts ne seront jamais aussi habités, cohérents et profonds que celui-ci, entièrement produit par RZA, lui aussi au summum de son art. Pour ma part, il n'y aura que son association avec son partenaire du Def Squad, qui m'amènera à retrouver un intérêt réel pour le M.E.T.H.O.D. Man... Et pourtant quel flow !!
On pense au club Shelter, au Zanzibar dans le New Jersey, Kenny Bobien, Kerri Chandler, etc. Mais non, ca sent l'andouillette et le reblochon, c'est notre Florent! Cocorico! J'ai toujours trouve la production de ce morceau tres bien foutue, la montee avec les cordes a 2'00, la flute qui s'en suit.
Une après-midi passée à mixer en solitaire, comme souvent ces derniers temps, Mademoiselle est partie rapporter de l'argent, pendant ce temps je mets en place la bande-son qui va avec. Au cours de cette sélection principalement dédiée à le House avec tout de même qqs incursions Techno, Dubstep et Rap, j'ai spécialement kiffé enchaîner ces deux joyaux. Issu du ep Bricolage, sur son propre label Fachwerk, Isolateur de l'allemand Mike Dehnert est une petite bombe de tech dubby avec des couinements et une rythmique qui font délicatement monter la pression.
Sorti chez Fade To Mind, subdivision américaine de Night Slugs, Timesup est une tuerie combinant à la perfection deepness, puissance, émotion et cavalcade dansante. La cote de ce duo de Los Angeles grimpe sûrement, d'ailleurs ils sont programmés aux Trans.
Gil Scott Heron est un chat. Comme Jeff Mills. 2 precisiosn: j'ai appris que l'on dit "guil" et non "djil"... Et l'histoire de la chanson, c'etait une reaction envers les "puristes" du jazz, qui ne juraient que par le jazz tradi' et vouaient aux gemonies tous ceux qui osaient le souiller en le fusionnant avec la soul, le funk, la pop: gil scott heron, lonnie liston smith, donald byrd par exemple ont ete l'objet de violentes critiques.
Je ne pouvais manquer cette ressemblance visuelle entre cet album de GZA et celui de George Duke. Qui plus est, je me replonge ces derniers temps dans les premiers solos du Wu, quand chacune de leur sortie se gravait dans le béton, survolait les nuages de fumée de chronic ou de chocolate thaï et rendait moite les bonnets, les Jordans et les culottes des B-Boys. Préparez vous à replonger dans la noirceur mystique, le gangstérisme métaphysique et les interludes kung-fu filmiques, car vous allez ingérer dans les semaines à venir des tonnes de Wu.
ft/ Killah Priest, RZA & Tony Starks (Prod by RZA)
Cet album est un savant mélange de disco, de funk et de jazz. Il a suscité un regain d'intérêt il n'y a pas longtemps, car le titre 'I Love You More' a été échantillonné par deux illustres robots français. Ce qui m'a attiré de prime abord, comme svt pour un disque, c'est le visuel que j'ai découvert ds un bouquin. Je note d'ailleurs qu'au cours de sa prolifique carrière, George Duke a démontré un goût certain pour le choix des illustrations de ses albums (les curieux pourront aller jeter un coup d'oeil ici >>> http://www.discogs.com/artist/George+Duke). Je terminerai en notant également que sur celui-ci il se charge de la production et de plusieurs instruments, écrivant aussi les paroles, toutefois c'est un trio (Josie James, Lynn Thomas et Napoleon Brock) qui les interprètent.
Je continue dans la vibe (authentique) electro insufflée par Jeff, avec cette découverte de la nuit dernière. Sortis sur le label belge Wémè (Ceephax, Syntheme ou des raretés de François De Roubaix), ces titres sont issus de l'album Aqua Team 2. DJ Stingray (alias Urban Tribe) est un puriste avançant masqué, comme seul Detroit peut en engendrer. Collaborateur de Drexciya (en tant que DJ) et ami de Carl Craig, Kenny Dixon Jr et Anthony Shakir, le souljah a également sorti deux albums chez Rephlex (2006 et 2007) et son premier sur Mo'Wax en 98.
Là encore indifférence et grincements de dents seront peut-être au rendez vous. Mini-house puisant ses sonorités à travers le monde (à l'instar d'artistes comme les Zombie Disco Squad ou les Round Table Knights, avec qu'ils partagent pas mal de points communs), élégance, dépouillement racé, voix fantômatique et hypnotique, kicks légers et caoutchouteux, basse moelleuse, le duo parvient avec une parcimonie d'ingrédients à attirer l'auditeur vers la piste de danse pour une addiction bien heureuse et insouciante jusqu'à ce que l'obscurité emporte tout. Sortie de l'album The Renaissance Man Project, fin octobre.
Je reste dans l'impatience de la sortie de cet album. J'imagine que les rares vagabonds venant encore traîner leurs baskets ici n'en ont rien à foutre, ou pire me méprisent de contribuer à la hype autour du jeune Benoit Heitz. Je m'en bats les steack-ticules et vous propose d'écouter, ré-écouter etc. qqs talentueuses compositions du jeune homme, ainsi qu'un avant-goût de ces USA, explorables début novembre si tout se passe bien... (nb design par Gaspirator)
J'ai redécouvert toute la suavité et la profondeur de cette instru produite par Big Boi et Andre3000, grâce à Curren$y qui l'a utilisée pour sa dernière mixtape Verde Terrace. Spitta retrouve d'ailleurs Weezy pour une version spéciale réconciliation. Les deux rappers ont dû être émus et touchés par ce que dégage ce beat (no homo ;) nb il y a d'ailleurs un clip pour ce track (ce que j'ignorais!) dispo sur youtube... Mais pas d'intégration possible.
Avec ce temps maussade qui nous amene vers l'hiver (beurk caca), il est necessaire de se rememorer les bons souvenirs de ces vacances a hypnolove island. C'etait le pied!
Démarrage de we en fanfare comme les pompiers au bal ! Grosse balle du gars de Cleveland, Chip Tha Ripper. Produit par Chip lui-même et Big Duke. Extrait de Gift Raps.
Je sais, en ce moment j'ai l'air de 'poster' comme si ma vie en dépendait ou allait s'achever, mais bon c'est la rentrée, et il y a trop de bons objets musicaux qui m'arrivent. Je ne peux résister à l'envie de partager si aisément ce qui contribue en partie à mon bien-être et à mon lifestyle... Laisse moi te passer du audio-baume. Ah!Ah! On dirait presque du Based God, normal c'est notamment de lui dont il est question. Planant complètement au-dessus de son époque, Lil B impose le tri sélectif avec sa production méga-industrielle, entre errances très based, gags et traits de génie. Quoiqu'on pense du phénomène, le jeune loup sait s'entourer et surtout pour ce qui est des dealers d'instrus (la collab avec Soulja Boy c'est moins intéressant...). Après Clams Casino, c'est au tour d'un jeune gars de Seattle de briller par l'entremise de son asso avec P'tit B. Il se passe des trucs dans ta ville mon Rico !! Du son qui emplit la pièce, qui emplit ta tête et dessine un peu plus la volonté de ces jeunes gaillards d'alimenter une sorte de 'new wave' du rap (Based In The Rain est dispo sur limelinx, via Fact ou le blog de Mishka. A votre Google.)
nb j'aurais bien mis également the 4th Dimension, mais il n'est pas encore dispo sur youtube en intégralité... nb 2 à venir dans très peu de temps son premier album The Second Son chez Mathematics.
Comment rendre hommage à ces illustres prédécesseurs tout en demeurant l'esprit tourné vers le Futur ? Il faut demander à Martyn, dont le Ghost People sort début octobre chez BrainFeeder. nb Je conseille également son excellent mix pour Fabric (avec notamment au tracklisting DJ Bone, Zomby, Joy Orbison, Hudson Mohawke, qqs unes de ses propres prods...), ainsi que son premier effort Great Lengths et sa brillante collaboration avec Mike Slott sortie chez All City.
Une nouvelle promenade à bord du rafiot de Norman (cf You're My Starship). Un titre pour buller tout le week-end.
En outre, j'ai fini par acquérir une réédition de cet album, en cd. Il est associé avec un autre (2 LPs 1 Cd), Saturday Night Special, où on peut trouver cette planante reprise d'un track de Herbie Hancock.